En rapport avec les nombreux et en partie non moins spectaculaires effondrements d’entreprises auxquels nous avons assisté ces dernières années, les organes des sociétés concernées ont été toujours plus la cible de critiques.
- – Qu’ont-ils fait ? Pourquoi tous ces licenciements ?
- – Il n’y a personne qui contrôle ! C’est un avion sans pilote…
- – Que fait le conseil d’administration et l’organe de révision ?
Ces quelques remarques nous les avons tous entendu autour de nous, dans les médias, au café du commerce ou lors des pauses dans les séminaires de finance d’entreprise.
Des systèmes de contrôle interne sont mis en place afin de détecter, en temps voulu, tout dérapage par rapport aux objectifs visés par la société, et de limiter les aléas.
Le contrôle interne est donc un processus mis en œuvre par la direction générale, la hiérarchie, le personnel d’une entreprise, et est destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d’objectifs entrant dans les catégories suivantes :
- – Réalisation et optimisation des opérations ;
- – Fiabilité des informations financières ;
- – Conformité aux lois et aux règlements en vigueur.
Les petites entreprises n’en sont pas moins concernées et pour être pragmatique deux questions primordiales s’adressent à elles :
- – C’est quoi le risque ?
Entrées et sorties de stocks, arrivées et départs des employés, protection de mots de passe et des accès, pertes de données informatiques, etc…
- – C’est quoi la solution ?
Procédures de visa et de séparations de fonction, système de timbrage ou de performance, sécurité informatique, système de sauvegarde, etc…