Saviez-vous qu’en Suisse près d’une PME helvétique sur quatre va être confrontée dans les cinq prochaines années à la question de la remise de leur entreprise ? Ce chiffre est particulièrement impressionnant pour l’économie si l’on tient également compte des postes de travail qui sont en jeu.
Réussir à quitter l’œuvre de sa vie tout en réussissant à être à l’écoute suffisamment tôt des nouvelles visions, réorientations et craintes des potentiels repreneurs pour les intéresser, sans quoi la succession se transforme en liquidation et licenciements, est une étape extrêmement délicate à traverser pour les entrepreneurs. Raison pour laquelle la question de la succession doit être largement anticipée, elle est peut-être l’une des stratégies qui doit être élaborée le plus à long terme, certainement bien avant l’âge de 60 ans car il faut compter cinq à dix ans pour avoir toutes les chances d’aboutir à une succession réussie mais surtout, sans quoi on ne parle pas de transmission d’entreprise, à une reprise réussie.
Une catégorie d’entreprise très concernée par le règlement de leur succession est la raison individuelle de moins de 10 employés, qui constitue le noyau de notre économie. Dans certains secteurs d’activités où les investissements à l’actif sont conséquents, d’autres questions doivent être également soulevées très tôt dans le processus, telles que l’élaboration d’une stratégie fiscale sur le long terme et certainement « la » question à ne pas négliger, quelle est la capacité de financement des potentiels repreneurs ? En fonction de la réponse, comment allez-vous vous organiser pour y faire face ?
Bien que l’idée de transmettre son entreprise au sein du cercle familial soit encore largement plébiscitée, de plus en plus d’entreprises doivent être reprises par des employés ou par des personnes à l’externe.